samedi 16 février 2013

Les îles Uros et Amantani

Lever à 6 heures 30. Olga, une jeune femme péruvienne, fortement conseillée par les internautes, vient nous chercher à 8 heures tapantes. Fait remarquable car les Péruviens sont souvent en retard.
Nous allons visiter, avec elle, les îles Uros, Amantani et Taquile.



A 8 heures 15, nous embarquons avec un groupe de touristes et le guide nous donne quelques indications sur le lac Titicaca et les roseaux légers appelés Totora qui poussent en abondance sur les rives du lac.


Les îles Uros
Les îles Uros sont des îles flottantes situées à 5 km à l’est de Puno. Ces îles sont constituées de nombreuses couches de totora, plante indissociable de la vie de ces populations. Elle leur permet de construire l’île, leur maison, leur bateau, ainsi que quelques articles qui sont vendus aux touristes. Elle leur sert également de combustible.


Nous accostons près d’une minuscule île où vivent quatre familles. Pratiquement tous marchent pieds nus mais nous comprenons pourquoi quand Bernard, voulant photographier les touristes navigant sur une pirogue en totora, s’enfonce dans l’eau. En fait, certaines couches de totora pourrissent et l’eau envahit cet endroit.




Nous achetons quelques souvenirs aux familles installées sur l’île et reprenons notre bateau.





L’ambiance est sympathique et nous sommes heureux de voyager avec les touristes auxquels nous nous sommes joints.




Après trois heures de voyage, nous accostons sur l’île Amantani.

Ile Amantani (4000 habitants)



Arrivés sur l’île, nous quittons le groupe et nous suivons Olga qui nous emmène dans la maison de sa maman, où nous allons passer la nuit.
L’équipement des maisons sur l’île Amantani est rudimentaire car il n’y a ni route, ni électricité mais tout est fait pour accueillir au mieux les touristes.
Nous grimpons au moins 150 m à flanc de colline. Comme la côte est raide, nous faisons quelques haltes et en profitons pour admirer le paysage. C’est magique !



Enfin, nous arrivons et sommes accueillis par la maman d’Olga, Victoire, et Juliana, la nièce d’Olga.
 



La maison d’Olga et de sa maman est constituée de petites pièces séparées par des courettes.


Notre chambre est accueillante et nous y déposons nos sacs à dos avant de rejoindre Victoire, Olga et Juliana pour déjeuner.

 Nous pénétrons dans la cuisine et là, nous sommes agréablement surpris. Victoire cuisine sur le feu d’une étroite cheminée. Le sol est en terre battue. La cuisine est petite mais il y règne une atmosphère très chaleureuse. Nous asseyons autour d’une petite table et nous nous régalons des plats cuisinés par Victoire.



Olga nous propose de nous reposer un peu avant de rejoindre le groupe de touristes qui sont également accueillis par des familles d’Amantani.
Après un repos bien mérité, nous grimpons la colline et rencontrons des femmes joliment habillées.



La côte est rude et nous souffrons d’autant plus que nous sommes jaloux !!!! Deux petits garçons de quatre et cinq ans courent devant nous, vont et viennent et nous précèdent sans problème, alors que nous, nous manquons d’air !!!!
 


Sur les conseils d’Olga, nous nous dirigeons vers une des deux collines de l’île : la Pachamama (Terre Mère). Une partie du groupe nous suit et l’autre se dirige vers la Pachatata (Terre Père).
 


 

Le paysage est plus joli de ce côté-ci mais il y a une autre raison qui la pousse à nous emmener à cet endroit.
Chaque troisième jeudi du mois de janvier (si je ne me trompe pas), tout le village vient rendre hommage à la Pachamama. Les habitants apportent des présents de toutes sortes mais principalement les produits de la culture faite sur l’île. Les offrandes de l’année précédente sont brûlées et remplacées par les nouvelles. Chaque habitant de l’île fait un vœu en posant son offrande.


Nous-mêmes sommes invités à lancer trois feuilles de coca sur les lieux, tout un faisant un vœu en soufflant sur les feuilles. Nous le faisons de bon cœur car nous respectons les croyances des habitants d’Amantani.

Retour de nuit à la maison d’Olga. Victoire nous y attend pour le dîner.



Là encore, nous nous régalons et à 8 heures 30… au lit avec pour consigne de porter le bonnet péruvien que Victoire nous avait prêté l’après-midi.
Nous nous couchons en respectant les consignes et sommes bien contents de le porter car il fait froid la nuit à 4200 m d’altitude.




1 commentaire:

  1. Bernard est très beau avec son petit bonnet, comme toujours les photos sont très belles.
    Bonne journée
    Bisous
    Lucie et Jules

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