Ce matin, alors que nous quittons Arequipa, le Misti, que nous n'avons pu qu'apercevoir derrière les nuages, est complètement dégagé... comme pour nous narguer.
Nous voici dans le bus confortablement installés ! Il n’y a plus qu’à nous laisser transporter jusqu’à notre destination : Puno, située à 3830 m !
Après avoir quitté Arequipa, nous entamons une montée qui en moins de 50 km nous emmènera à plus de 4300 m. A mi-parcours nous passerons un col situé à 4732 m, puis nous redescendrons doucement vers Puno en passant par Juliaca.
Juliaca
C’est une ville de 62000 habitants, située à 3826 m. Le bus y fait un bref arrêt afin de permettre à certains passagers de descendre.
Les routes sont en terre battue, les voitures semblent délabrées et la pauvreté omniprésente !
Les femmes coiffées d’un chapeau melon, d’une jupe avec de nombreux jupons vendent leur production sur le bord de la route.
C’est à Juliaca que se trouve l’unique aéroport de la province et pourtant cela ne semble pas avoir aidé cette ville à se développer.
Puno
40 kilomètres plus tard, vers 14 heures 30, nous arrivons à Puno, ville de 121.000 habitants.
Confortablement installés dans le bus, nous n’avions pas ressenti les effets de l’altitude, mais une fois debout nous avons l’impression de planer et nous marchons au ralenti !!! Un taxi, dont le chauffeur s’appelle William, nous emmène à La Posada Don Giorgio où nous avons réservé une chambre.
Il est 15 heures 30 et nous n'avons pas encore mangé. Le propriétaire nous indique un restaurant en nous conseillant de ne prendre qu’un bouillon de poulet et un maté de muña afin de combattre les effets de l’altitude.
Nous suivons ses conseils et rentrons ensuite en marchant lentement (comme deux petits vieux !) car nous planons toujours !!!!... Et pourtant, je vous assure, nous n’avons rien fumé !
Nous restons dans la chambre jusqu’à l’heure du dîner. Puis, nous retournons dans le même restaurant : pas le courage d’en chercher un autre.
En sortant du restaurant, nous tombons sur le Carnaval de Puno. Puno est considérée comme la capitale péruvienne du folklore et nous avons bien de la chance car le carnaval est terminé depuis la veille, mais des groupes venus d’autres localités défilent une dernière fois avant de quitter Puno… et nous en profitons. Bernard regrette de n’avoir pris que son petit compact.
Les femmes portent le costume traditionnel mais dans le cas présent, il est des plus élégant et les couleurs sont chatoyantes.
Certains hommes sont parés de masques rappelant des animaux et leurs costumes sont éblouissants.
Tous dansent et chantent au son de la musique jouée par l’orchestre les accompagnant. Les musiciens utilisent des instruments à vent ou à corde dont certains ont peu changé depuis la période Inca.
Nous sommes vraiment heureux d’avoir pu assister à une partie du Carnaval !
C'est spécial ce que l'altitude peut faire. Beau carnaval. Ici nous avons fêté la St-Valentin.
RépondreSupprimerBonne journée ne plané pas trop.
Lucie et Jules
Bisous
9a y est, nous sommes habitués à l'altitude. Nous revenons d'un week-end passés sur les îles du lac Titicaca. Le blog a du retard !!!! Il va falloir patienter car tout à l'heure, nous partons voir le final du carnaval... qui n'en finit pas ! Les gens dansent tous les jours dans tous les villages.
SupprimerBonne Saint Valentin à vous aussi Lucie et Jules.
Bisous
Marie-France