Le Machu Picchu, le clou de notre voyage

Nelida, notre guide, vient nous chercher à 7 heures 30 et nous partons rapidement prendre le bus qui doit nous emmener au Machu Picchu.
Nous avons déjà eu des chauffeurs de taxi qui se croyaient sur un circuit de formule 1, en ville, mais là, il s’agit d’un bus ! La route est étroite et sinueuse. Deux bus ont du mal à se croiser, mais qu’importe, notre chauffeur doit gagner la course !
Nous aussi, nous sommes pressés mais pas à ce point !!!
Et enfin, nous arrivons, sains et saufs, à l’entrée du Machu Picchu, dont nous rêvons depuis longtemps. Mais pour voir la cité Inca, il nous faut d’abord grimper de hautes marches pendant 15 mn.

Nous y voilà ! La cité s’offre à nous par un temps ensoleillé et pour pouvoir l’admirer dans tout sa splendeur, nous montons jusqu’à une cabane restaurée, appelée « la hutte du gardien du rocher funéraire ».

Nous suivons Nelida qui nous explique la fonction des différents bâtiments et la vie à l’intérieur de la cité.

Les photos de Bernard vous donneront une idée plus précise de la beauté du site.

Nelida nous quitte et nous nous promenons au milieu de la cité en retournant vers « la hutte du gardien du rocher funéraire » afin de contempler à nouveau le spectacle qui s’offre à nous.

Nous nous asseyons sur l’herbe d’une esplanade et admirons le paysage. Nous cherchons aussi à distinguer le chemin qu’empruntent les randonneurs qui montent au Wayna Picchu, face à nous.

Pour notre part, nous n’avons pas envisagé cette balade qui demande une bonne condition physique et un entraînement que je n’ai pas !
Il est 12 heures 30, le temps se couvre et nous nous dirigeons vers la sortie. Chaque touriste sort son poncho car il pleut vraiment beaucoup. Peu importe, nous avons eu du soleil tout le temps de la découverte du Machu Pichu !
Arrivés à Aguas Calientes, nous déjeunons et nous attendons notre train en nous promenant et en nous reposant aussi sur un banc de la place principale.

Nous nous installons dans le train et nous nous retrouvons avec un autre couple de canadien, Claude et Pauline avec lesquels nous sympathisons. Le temps passe vite mais au bout de deux heures de trajet, le train s’arrête et on nous fait monter dans un bus sans explication. Je demande alors à l’hôtesse qu’elle est la raison de ce changement de programme !
En fait, les pluies diluviennes de ces derniers temps ont endommagé la voie ferrée et nous sommes acheminés vers Cusco en bus pour des raisons de sécurité.
A l’arrivée, nous sommes épuisés mais heureusement, Franco notre chauffeur de Taxi nous attend et nous emmène directement à l’hôtel.
Nous partons ensuite dîner et retournons vite à l’hôtel où nous trouvons porte close ! Nous sonnons sans succès ! Finalement, je tape à la porte et enfin, on vient nous ouvrir. La sonnette est hors service !!!
Nous nous endormons contents d’avoir le Machu Picchu sous le soleil, ce qui n’était pas gagné d’avance à pareille époque.

Ollantaytambo - Aguas Calientes

Nous pénétrons dans les ruines d’Ollantaytambo et une jeune femme propose de nous servir de guide.

C’est d’accord et elle nous emmène vers la partie Est des ruines afin de nous expliquer le système hydraulique assez sophistiqué de l’époque tout en le rattachant à l’histoire de la culture Inca.
 

 

Nous grimpons ensuite le long des terrasses où étaient cultivés toutes sortes de légumes.
 

Arrivés en haut, Bertha (notre guide) nous indique le village d’Ollantaytambo en contrebas et nous fait remarquer la disposition des maisons et l’entrée principale. Elle nous précise que cela n’a pas changé ou presque depuis l’époque Inca.

Ensuite, elle nous montre un bloc couché au sol et nous explique de quelle façon les Incas acheminaient ces énormes blocs jusqu’ici et de quelle façon on les assemblait.

 

 

Bertha rappelle que le site d’Ollantaytambo représentait à l’époque Inca une forteresse redoutable tout en étant un temple cérémoniel où vivait le sacerdote (chef religieux).

Quant à la population, elle vivait à l’extérieur de cette forteresse.

 

Au loin, sur la montagne voisine, nous apercevons des ruines qui étaient autrefois les greniers où étaient entreposées les récoltes, l’altitude étant favorable à leur conservation.

Après 2 heures de visite, Bertha nous quitte et nous laisse nous promener seuls dans le site.

Nous visitons, ensuite, le village et le marché avec ses étals de fruits et de légumes.

Nous nous reposons sur un banc Plaza de Armas, au soleil avant de prendre le train pour Aguas Calientes (passage obligé pour se rendre au Machu Picchu).

Une fois bien installés dans le train, nous admirons le paysage. Je suis près de la fenêtre et nous longeons la rivière Urubamba.

Je ne suis pas rassurée. La rivière ou plutôt un énorme torrent dévale la montagne. J’ai parfois l’impression que les rapides vont nous emporter et je ne suis pas la seule à être impressionnée. Tous les touristes se lèvent pour photographier cette rivière folle.

 

Aguas Calientes.

Enfin, nous arrivons à Aguas Calientes située à 2410 m. Le village est encerclé de montagnes dont la cime est cachée par les nuages. Il tire son nom d’une source d’eau chaude qui alimente une petite station thermale. Il est situé au fond d’une profonde vallée en contrebas du Machu Picchu.

Nous avons choisi d’y passer la nuit afin de monter au Machu Picchu de bonne heure le lendemain.

 

Nelida, épouse de Myoshi, employé à l'hôtel où nous avons séjourné à Cusco et fortement recommandée par 2 Madrilènes que nous avons rencontrés va nous guider au Machu Picchu. Elle vient nous chercher à la gare et nous emmène à l’hôtel. Nous prenons rendez-vous pour demain matin et partons ensuite dîner dans un des nombreux restaurants de la rue principale.

 

 

 

 

Vers Ollantaytambo

Nous reprenons la route avec Franco mais cette fois-ci vers Ollantaytambo.

Chinchero, l’église et ses ruines Incas
 

Petit village de 900 habitants, Chinchero était considéré par les Incas comme le lieu de naissance de l’arc-en-ciel.
Nous commençons par visiter l’église qui nous rappelle celle de Andahuaylillas (sur la route entre Puno et Cusco) avec ses peintures florales et religieuses.

 

Elle est très belle, enfin ce que nous pouvons en voir car l’électricité est coupée et il fait très sombre !!!

Nous poursuivons par les ruines Incas, impressionnantes composées de nombreuses terrasses et nous descendons jusqu’à un petit cours d’eau en contrebas afin d’avoir une vue d’ensemble.

Ensuite, Franco propose d’aller voir un atelier de tissage. Ce que nous acceptons car Chinchero est connue pour la qualité de ses tissages. Nous avons droit à une démonstration : comment laver la laine de mouton, la carder, la teinter avec des herbes, cochenilles, racines, etc.
 

 

Les femmes sont en costumes traditionnels mais cela fait un peu folklore pour touristes ! Tant pis, nous avons de belles photos.
Maras et Moray
Nous traversons le village de Maras afin d’atteindre Moray.
Là encore, nous sommes surpris par le spectacle. Face à nous, un profond amphithéâtre est constitué de différents niveaux de terrasses concentriques. Celles-ci auraient servi de laboratoire aux Incas afin de déterminer les conditions optimales pour chaque culture.
 

Le site est constitué de trois amphithéâtres. Nous descendons dans le principal mais pour atteindre les terrasses inférieures, il nous faut descendre des marches formées par des pierres disposées en saillie dans le muret. Elles sont très hautes et ce n’est pas évident !

A mi-chemin, je laisse Bernard descendre seul. Je pourrais très bien le suivre mais j’appréhende la remontée qui n’est pas facile !.... à notre âge, il faut se préserver !

Nous repartons pour Salinas et traversons à nouveau Maras. Franco nous propose alors de goûter à la Chicha, boisson faite avec du maïs fermenté. Nous pénétrons dans une petite maison dont le sol est en terre battue et la principale activité de la famille est la fabrication de cette boisson.

J’y goûte mais je n’apprécie pas outre mesure. Bernard non plus. Quant à Franco, il termine son verre avec grand plaisir.

Salinas
Nous avons vu ce site sur Internet mais il est encore plus impressionnant lorsque l’on se trouve devant. Il s’agit de « puits salants » alimentés par une source chaude au sommet de la colline. « Déviée vers les puits, elle permet, après évaporation de récolter du sel pour le bétail ».

 

C’est la saison des pluie et l’eau des « puits salants » ne peut s’évaporer. Nous voyons tout de même une croûte de sel tout le long du canal et nous goûtons l’eau : elle est effectivement très salée !

Il est presque 14 heures et nous partons déjeuner à Urubamba dans un restaurant sympathique.

Franco nous emmène ensuite à Ollantaytambo, à notre hôtel. Problème ! Nous ne nous souvenons plus du nom de l’hôtel réservé la veille. Heureusement, en consultant mon petit carnet de notes, je retrouve le nom de l’hôtel noté par Bernard et Franco sait nous y emmener.
Cet hôtel est très agréable, tout neuf et nous avons droit à une chambre Inca (une partie des murs est d’origine Inca).
 

Nous déposons nos affaire et partons à la découverte du village dont l’urbanisme Inca a été préservé.